Tous les ans au printemps, sous l’effet des vagues, les bords de la banquise de l’hémisphère Nord se fracturent en millions de fragments de glace. Les scientifiques du laboratoire Physique et mécanique des milieux hétérogènes (PMMH, unité CNRS/ESPCI Paris-PSL/Sorbonne Université/Université Paris Cité) cherchent à comprendre quels sont les paramètres et les conditions qui provoquent la dislocation de la banquise dans les zones marginales de glace, longues de plusieurs centaines de kilomètres. Or ces zones, situées à la lisière de l’océan libre et de la banquise, tendent à s’accroître, en raison de l’augmentation de la fonte saisonnière. Résultat, la banquise devient plus fragile.