Mayas d’hier et d’aujourd’hui
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Mayas d’hier et d’aujourd’hui
20.11.2014, par
Taïna Cluzeau [5]
Les œuvres mayas s’exposent actuellement au musée du quai Branly, à Paris. L’occasion de rappeler que cette civilisation, apparue vers 1 000 av. J.-C., est toujours bien vivante. Découvrez comment cette culture a traversé les âges dans ce diaporama réalisé avec la participation de l’archéologue Dominique Michelet, directeur du catalogue de l’exposition.
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Mode diaporama
L’Institut national d’anthropologie et d’histoire de Mexico a prêté près de 400 œuvres mayas de l’époque pré-hispanique au musée du quai Branly, comme cette statue de 1,26 m du 8e roi de Toniná (au centre) ou ces panneaux muraux finement sculptés. Beaucoup de ces pièces n’ont jamais été exposées en Europe.
G. DEBLONDE/Musée du quai Branly
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Mode diaporama
Le roi Pakal a régné sur la cité de Palenque de 615 à 683 apr. J.-C. Ainsi que le voulait la tradition maya, son crâne, compressé par des plaques de bois dès la naissance, a été allongé, comme on peut le constater sur cette sculpture.
I. GUEVARA/MNA/INAH
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Mode diaporama
La population maya compte aujourd’hui 8 millions d’individus. Majoritaires au Guatemala, les Mayas représentent une partie de la population du Mexique et du Belize et, dans une moindre mesure, du Honduras et du Salvador.
Bohemian Nomad Picturemakers/CORBIS
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Mode diaporama
De grandes cités mayas, édifiées à partir du VIIe siècle av. J.-C., mais surtout entre 300 et 900 de notre ère, telle celle de Chichén Itzá (XIe-XIIIe siècle), sont parvenues jusqu’à nous. Sept d’entre elles sont inscrites au patrimoine de l’Unesco.
K. Kulikov/Fotolia.com
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Mode diaporama
La plupart des objets retrouvés sur ces sites ont rejoint les musées, comme ce pilier atlante, mis au jour à Chichén Itzá et que l’on peut actuellement admirer au musée du quai Branly.
I. Guevara/MNA-INAH
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Mode diaporama
Les femmes ont une place importante dans la culture maya. En témoigne cette figurine de femme noble tenant un codex et sachant certainement lire et écrire (600-800 apr. J.-C.)
I. Guevara/CONALCULTA-INAH
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Mode diaporama
Aujourd’hui, les femmes sont souvent seules responsables du foyer quand les hommes émigrent pour trouver du travail. Prix Nobel de la paix en 1992, Rigoberta Menchú , elle, a dénoncé les atrocités de la guerre civile au Guatemala (1978-1996) et s’est battue contre les injustices sociales faites à son peuple.
O. SIERRA/AFP PHOTO
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Mode diaporama
Les anciens Mayas, comme d’autres peuples de Méso-Amérique, ont pratiqué un jeu avec des balles en caoutchouc qui faisait s’affronter deux camps. Il s’agissait d’envoyer la balle dans le camp adverse sans la toucher avec les mains ou les pieds. Une grosse ceinture protégeait les joueurs, comme celle que l’on voit sur cette figurine (600-800 apr. J.-C.).
I. Guevara/MNA-INAH
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Mode diaporama
Des variantes de ce jeu avec des balles de caoutchouc sont toujours pratiquées de nos jours.
J. ORDONEZ/TOPSHOTS/AFP PHOTO
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Mode diaporama
Bien qu’ils aient été christianisés par les Espagnols, les Mayas perpétuent certaines traditions religieuses, dont les offrandes aux esprits de la nature. Cette grenouille (900-1 250 apr. J.-C.), par exemple, est associée aux divinités aquatiques.
I. Guevara/MNA-INAH
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Mode diaporama
La Semaine sainte représente un moment fort de l’année, durant lequel de somptueuses processions sont organisées, notamment à Antigua, au Guatemala. D’anciennes divinités, auxquelles le statut de saint a été accordé, sont aussi toujours célébrées, à l’instar
de Santa Eulalia-Tabay, patronne des chasseurs.
R. Mulder/GODONG
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Mode diaporama
Cette figurine représente une femme de l’aristocratie maya tenant un disque qui symbolise le centre de l’Univers et les points cardinaux. La déformation du crâne, la coupe de cheveux et la coiffe sont typiques de la fin de la période classique (600-900 apr. J.-C.).
I. Guevara/MNA-INAH
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Mode diaporama
Les techniques, motifs et coupes des vêtements mayas relèvent d’une pensée transmise depuis des millénaires. Les femmes, à l’exemple de la figurine sur la photo précédente, portent toujours le huipil, une tunique brodée assortie d’une longue jupe dont les caractéristiques varient selon la communauté à laquelle elles appartiennent.
P. LANGER/Design Pics/Photononstop
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Mode diaporama
Ce panneau de hiéroglyphes, mis au jour sur le site de Palenque, met en scène le roi Pakal aux côtés de ses deux petits-fils et de deux êtres fantastiques. Depuis la conquête espagnole, les langues mayas ont subi d’importantes modifications et l’alphabet a ainsi remplacé l’écriture à base de glyphes.
Musée du site de Palenque A. RUZ LHUILLIER
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Mode diaporama
Une trentaine de langages mayas sont toujours parlés aujourd’hui par près de 6 millions de personnes, dont une partie est monolingue. Certains sont encore enseignés, comme dans cette école privée du Yucatán, au Mexique.
F. CONTRERAS/NOTIMEX/AFP PHOTOS
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