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Au-delà des fouilles et de l'extraction de fossiles, les méthodes d'investigation ne cessent d'évoluer. Dans le cadre de la préservation ou sauvegarde du patrimoine paléontologique, le numérique offre de nouveaux possibles.
Cette "momie" de grenouille de l'espèce "Thaumastosaurus gezei", trouvée au XIXe siècle dans les phosphorites du Quercy et conservée dans les collections du Muséum national d'histoire naturelle de Paris (MNHN) a bénéficié de ces nouvelles approches.
© IPHEP/CNRS Photothèque / Fabien LALOY, Renaud BOISTEL
L'utilisation de la microtomographie à rayons X a permis de re-analyser cette momie tout en la préservant. Le squelette ainsi observé en vue 3D permet alors la recherche des relations de parenté avec d'autres espèces passées ou actuelles, La restitution d'une image plus complète de l'histoire du Vivant est ainsi possible. L'identification par le squelette a ici permis d'estimer l'âge du batracien, entre 34 et 40 millions d'années.
Cette méthode non destructive permet également de porter un regard nouveau sur les fossiles, de partager et transmettre ces données au-delà des musées ou institutions, que ce soit à des fins de recherche ou de partage des connaissances.
Le rôle de l'image dans la science est un sujet cher à CNRS Images comme en témoigne la série 'L'image de Science se raconte » en partenariat avec le Monde ou décliné dans le blog CNRS le Journal « les Yeux de la Science »
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du journal CNRS