Donner du sens à la science

A propos

Construire un terrain de partage et de discussion autour des secrets de l’organe le plus complexe et mystérieux du vivant : tel est le but de ce blog dédié au cerveau. Des chercheurs en neurosciences y décryptent les avancées les plus importantes et prodigieuses, et vous emmènent à la découverte du système nerveux, de ses fonctions et de ses mystères. Lire ici l'éditorial du blog.
  
Contact : Giuseppe Gangarossa, giuseppe.gangarossa@univ-paris-diderot.fr
Twitter : @PeppeGanga

Les auteurs du blog

Giuseppe Gangarossa et de nombreux chercheurs en neurosciences
Maître de conférences à l’université Paris Diderot et membre de l'Unité de biologie fonctionnelle et adaptative, Giuseppe Gangarossa anime ce blog qui fédère des spécialistes de tous les horizons des neurosciences.

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Une plongée dans les infidélités de notre mémoire
13.12.2016, par Alexandra Gros, chercheuse post-doctorante à l’université d’Edimbourg

Qui nous dit que nos souvenirs ne sont pas un pur produit de notre imagination, une construction de notre esprit qui nous joue des tours ?
Le 10 décembre 2016, Arte diffusait le documentaire Je me souviens donc je me trompe réalisé par Raphaël Hitier, titulaire d’un doctorat en biologie et auteur de documentaires scientifiques pour Scientifilms et Arte France. D’une durée de 52 minutes, ce documentaire, coproduit par CNRS Images, propose une immersion au cœur de notre mémoire afin de comprendre sa complexité, sa fragilité et son “coté obscure” – ses erreurs, ses approximations, ses distorsions et ses modifications au cours du temps.
Au travers d’interviews de chercheurs et chercheuses en Neurosciences, du Japon aux États-Unis en passant par la France, et de la d’expériences impliquant toutes les techniques disponibles et différents modèles, de la mouche du vinaigre à l’humain, nous découvrons que notre mémoire ne fonctionne pas comme un ordinateur qui capte et stocke chaque instant de notre vie. Des dizaines de chercheurs montrent aujourd’hui que nos souvenirs sont malléables et qu’ils peuvent être manipulés, nous amenant à nous interroger sur l’exactitude de nos souvenirs les plus personnels. En étudiant des mécanismes de la mémoire, des neuroscientifiques tentent de démêler le vrai du faux, entre manipulation, création de faux souvenirs et récupération d’informations oubliées.

Un documentaire à voir ou revoir en replay sur Arte.tv 
 

 
A lire aussi l’interview de Pascal Roullet sur CNRS Le Journal 

Avec la participation de :
Pr. Elizabeth Loftus – Psychologue – Université de Californie
Pr. Daniel Schacter – Psychologue – Université d’Harvard
Pr. Pascal Roullet – Neurobiologiste – Université de Toulouse
Dr. Romain Bouvet – Psychologue – Université de Toulouse
Pr. Hiromu Tanimoto – Neurobiologiste – Université Tohoku, Sendaï
Dr. Karim Benchenane – Neurobiologiste – CNRS, EPSCI, Paris
Pr. Jan Born – Psychologue – Université de Tübingen
Pr. Philippe Birmes – Psychiatre – CHU Toulouse
Dr. Tomas J. Ryan – Neurobiologiste – MIT, Picower Institut, Boston – Interview à venir sur ce blog dans un prochain billet par Antoine Besnard
Pr. Tonegawa Susumu – Neurbiologiste - MIT, Picower Institut, Boston – Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1987

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L'auteur du billet : Alexandra Gros est Docteur en Neurosciences (2015, Université Paris-Sud XI). Sa thèse, centrée sur le rôle de la neurogénèse adulte hippocampique dans les processus d’apprentissage et de mémoire, a été réalisée à l’institut des Neurosciences Paris-Saclay (NeuroPsI) sous la direction de Serge Laroche et d’Alexandra Veyrac. Depuis Avril 2016, Alexandra est chercheuse post-doctorante dans l’équipe de Szu-Han Wang, au sein du Centre for Clinical Brain Sciences et du Centre for Cognitive and Neural Systems à l’université d’Edimbourg. Actuellement elle étudie comment un ou des évènements de la vie courante peuvent affecter un apprentissage ultérieur, sa vitesse de consolidation ainsi que sa persistance. Pour cela elle cherche à élucider les mécanismes moléculaires et cellulaires sous-tendant ces processus, notamment via des mécanismes de « tagging » des neurones et synapses en utilisant l’expression des gènes immédiats précoces.

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