A la une
Après la diffusion cet été du reportage concernant le raid des 7 bornes, la boucle est en quelque sorte bouclée. Déjà un an, les souvenirs marquants restent mais l’ensemble des participants au raid a déjà vaqué à d’autres occupations. Nos amis journalistes ont mené à bien d’autres projets (parfois auprès de la Légion étrangère), les légionnaires qui ont participé au raid ont pour beaucoup été mutés et ne se trouvent plus en Guyane. Quant aux scientifiques de l’expédition, moi compris, ils ont aussi attaqué de nouveaux terrains non sans continuer à exploiter les données recueillies lors du raid.
Dans ces conditions, que faire de ce blog, qui nous avait permis de maintenir le contact durant l’expédition, puis de diffuser des nouvelles tout au long de l’année qui a suivi ? Le fermer purement et simplement vu que l’expédition a trouvé son terme ? Le mettre en sommeil jusqu’à une prochaine expédition dans la même région ? Aucune de ces deux solutions ne semblait satisfaisante, notamment parce qu’il me semblait dommage de perdre la communauté d’intérêt qui s’est formée autour du raid et des questions qu’il a permis d’aborder.
Nous avons donc choisi de le maintenir actif, mais en en modifiant légèrement la teneur. Autrefois strictement limité à une diffusion autour du raid en lui-même, le blog servira désormais à informer sur des thématiques qui ont trait à la frontière Guyane/Brésil et plus généralement aux enjeux qui tournent autour de la forêt amazonienne. Pour maintenir tout de même un fil conducteur, et éviter de devenir un diffuseur d’informations généralistes, les posts seront toujours liés de près ou de loin à des actions de recherche en cours dans les réseaux auxquels je participe.
En conséquence de ces changements, le titre a changé. « En direct du raid des 7 bornes » est donc devenu « le blog des 7 bornes », ces dernières symbolisant ici non seulement l’immensité de la forêt mais aussi la frontière du savoir (que, suivant la devise du CNRS, nous dépasserons bien évidemment). Au plaisir de vous voir encore nombreux après ce changement !
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du journal CNRS