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Dans le ventre de la Fournaise
23.05.2016, par
L’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF), sur l’île de La Réunion, permet de mieux comprendre le fonctionnement de l’un des volcans les plus actifs au monde.

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Culminant à 2 632 mètres d’altitude, le Piton de la Fournaise est l’un des volcans les plus auscultés au monde depuis la création de l’OVPF en 1979.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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La dernière éruption a duré 71 jours, d’août à octobre 2015, alors que la moyenne habituelle des éruptions est d’une vingtaine de jours.
Patrice BOISSIER / Aline PELTIER / OVPF / IPGP

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Une centaine d’instruments, répartis sur 54 sites, enregistrent l’activité du volcan 24 heures sur 24. Les données sont envoyées en temps réel à l’observatoire, situé à 15 kilomètres du cratère principal.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Deux à trois fois par an, les chercheurs de l’OVPF survolent le volcan en hélicoptère, déposent et installent du matériel, et assurent la maintenance des stations.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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L’hélicoptère dépose, sur le cône du Piton de la Fournaise, situé à l’intérieur d’une caldeira – un cratère géant –, une dizaine de nouveaux sismomètres. Ils rejoignent les 44 sismomètres qui mesurent déjà les moindres soubresauts du volcan.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Après avoir fixé les sismomètres sur des dalles en béton à l’observatoire, Philippe Kowalski, ingénieur volcanologue, scelle ces dalles dans une coulée de lave solidifiée.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Le réseau de sismomètres de l’observatoire assure le suivi de l’activité sismique du volcan ainsi que des éboulements qui ont lieu dans ses cratères.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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L’équipe technique sillonne régulièrement le volcan à pied pour entretenir les réseaux d’instruments et les rendre les plus fiables possible.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Endommagées par un cyclone, ces caméras installées au bord du grand cratère Dolomieu doivent être remplacées. Ce cratère mesure 350 mètres de profondeur pour 1 kilomètre de diamètre. Il s’est effondré lors de l’éruption majeure de 2007.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Les caméras filment tout ce qui se passe à l’intérieur du cratère, notamment les éboulements. Elles servent aussi à détecter les débuts d’éruption.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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La diversité et le nombre d’instruments de mesures utilisés permettent aux chercheurs de croiser un flux important de données et de les analyser très finement.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Les instruments sont installés dans des zones d’intérêt : des zones où les éruptions ont souvent lieu, des zones clés pour la protection de la population ou des zones liées à l’historique éruptif du volcan.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Andrea Di Muro, volcanologue géochimiste, traque les émissions de dioxyde de carbone dans des zones où le magma s’est déjà frayé un chemin. Le gaz y remonte en effet plus facilement à la surface.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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À l’approche d’une éruption, les émissions de dioxyde de carbone augmentent. Les mesures prises permettent d’anticiper les augmentations potentielles des volumes de lave émis et du niveau d’explosivité du volcan.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Andrea Di Muro parcourt la plaine des Sables en 4x4 pour vérifier le bon fonctionnement des stations de mesures géochimiques.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Ces stations mesurent en permanence les émissions de dioxyde de soufre (SO₂) au sommet du volcan. Les émissions de SO₂ sont proportionnelles au débit du magma, ce qui permet de suivre l'évolution d'une éruption.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Être capable d’anticiper l’endroit où la lave va s’écouler ou bien savoir combien de temps va durer une éruption, tels sont les défis futurs de l’OVPF.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque

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Grâce à la densité du réseau d’instruments et à l’analyse des données en temps réel, les volcanologues sont actuellement en mesure de déterminer où se produira l’intrusion du magma quelques dizaines de minutes avant le début de l’éruption.
Thibaut VERGOZ / UMS-IPGP / CNRS Photothèque
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