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Dans les semaines à venir, nous vous proposons d’aborder le « patrimoine paléontologique », qui nous ramène au plus loin de nos origines et de nos interrogations. De LUCA (Last Universal Common Ancestror ou ancêtre commun le plus lointain) à « Jurassic Park », la recherche paléontologique alimente en effet sciences, fiction mais aussi patrimoine.
En quête des restes fossiles des êtres vivants du passé, le paléontologue s'interroge ou nous interroge sur l'origine de la vie, les mécanismes de l'évolution mais également nos relations au vivant, aux organismes qui nous entourent.
© CNRS Photothèque / Dario DE FRANCHESCHI -
Ambre dégagé de sa gangue de sédiments et exposé à la lumière (Pérou) contenant des micro-organismes fossilisés il y a 12 à 15 millions d'années.
Le paléoantropologue en collaboration avec de nombreux acteurs (scientifiques, muséums, institutions....) contribue à toutes les phases de la création et de la valorisation de ce patrimoine. L'étape la plus connue est sans nulle doute celle de la fouille: souvent ardue et située parfois dans des recoins insoupçonnés, elle est source d'inspiration pour le cinéma entre autres..
Son rôle va toutefois bien au-delà. Dans un premier temps, les fossiles sont enregistrés (extraction, cartographie, photographies..) pour être ensuite préservés/sauvegardés (emballage, transport, numérisation..), analysés (caractérisations morphologiques, phylogénétiques...), décrits et publiés, puis restitués au grand public (films, ouvrages, expositions..).
Ce sont toutes ces facettes des relations entre sciences et patrimoine paléontologique que nous vous proposons d'explorer avec nous.
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du journal CNRS