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La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative, elle est due à une dégénérescence progressive d’un certain type de neurones. La perte de ces neurones entraîne des tremblements, une difficulté à effectuer des mouvements ou encore une rigidité. Ces photographies ont été réalisées dans le cadre du projet SENCE, menés par des chercheurs de l’Institut de neurosciences de la Timone*, dont le but est de développer des protocoles de stimulation plus efficaces contre la maladie de Parkinson (MP), qui permettront à terme de limiter les effets secondaires des traitements existants. L’activité cérébrale du patient serait enregistrée en direct et il serait possible de détecter des différences provoquées par différentes modalités de traitement. Cela pourrait ouvrir la voie à une stimulation profonde sélective et donc moins d’effets secondaires.
© ViséeA / INT / CNRS Images
Localisation des cupules correspondant à chaque électrode de surface d'un bonnet d'électroencéphalographie. La position de chaque électrode sur le crâne est enregistrée, en utilisant une caméra infrarouge grâce à un repère externe sur les lunettes de la participante. Le stylet, lui-même équipé d’un jeu de billes réfléchissantes, est positionné dans chaque cupule afin d’enregistrer chaque position. Ce bonnet est utilisé pour l’acquisition de l’activité électrophysiologique produite par des neurones. Enregistrer ces signaux pendant l’exécution de tâches motrices permet de mettre en évidence des liens entre l’activité électrophysiologique et différents mécanismes impliqués dans le contrôle moteur par exemple.
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Localisation de points de repère sur le crâne d'une participante. Chaque position est enregistrée relativement à un repère externe (positionné sur les lunettes) constitué de billes réfléchissant la lumière infrarouge. L’emplacement exact de chaque point de repère est relevé à l’aide d’un stylet, lui-même équipé d’un jeu de billes réfléchissantes. L’activité électrophysiologique produite par les neurones sera ensuite enregistrée grâce à un bonnet d'électroencéphalographie.
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Placement des électrodes de surface au niveau d’une cupule sur un bonnet d'électroencéphalographie. L’identifiant de la cupule permettra l’association du signal enregistré au niveau de l'électrode avec une localisation spatiale spécifique.
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Installation d'une participante dans un dispositif robotisé, le Kinarm. Ce dispositif permet l’enregistrement des mouvements pendant l’exécution d’exercice. Lors de l’exécution de tâches motrices, des données comportementales et des données électrophysiologiques sont enregistrées simultanément, respectivement par le dispositif robotisé et le jeu d’électrode sur le cuir chevelu.
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Enregistrement de l’activité électroencéphalographique d'une participante pendant une tâche motrice avec un dispositif robotisé, le Kinarm. Des données comportementales et des données électrophysiologiques sont enregistrées simultanément, respectivement par le dispositif robotisé et le jeu d’électrodes sur le cuir chevelu. Cela permet de mettre en évidence des liens entre l’activité électrophysiologique et différents mécanismes dans le cadre du contrôle moteur par exemple.
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Exécution d’une tâche motrice avec un dispositif robotisé, le Kinarm. Un miroir sans tain permet d’afficher l’image d’une cible mouvante à atteindre. Les données comportementales et des données électrophysiologiques sont enregistrées simultanément, respectivement par le dispositif robotisé et le jeu d’électrodes placées sur le cuivre chevelu de la participante. Cela permet de mettre en évidence des liens entre l’activité électrophysiologique et différents mécanismes dans le cadre du contrôle moteur par exemple.
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Enregistrement de l’activité électroencéphalographique d'une participante pendant une tâche motrice avec un dispositif robotisé, le Kinarm. Des données comportementales et des données électrophysiologiques sont enregistrées simultanément, respectivement par le dispositif robotisé et le jeu d’électrodes sur le cuir chevelu.
Découvrez le reportage photos complet « Maladie de Parkinson, à la recherche de traitements plus performants » sur la médiathèque du CNRS.
* Institut de neurosciences de la Timone (INT - AMU/CNRS).
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Ces recherches ont été financées en tout ou partie, par l’Agence nationale de la recherche (ANR) au titre du projet SENCE-AAPG2019. Cette communication est réalisée et financée dans le cadre de l’appel à projet Sciences Avec et Pour la Société - Culture Scientifique Technique et Industrielle pour les projets JCJC et PRC des appels à projets génériques 2018-2019 (SAPS-CSTI-JCJC et PRC AAPG 18/19).
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