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En physique quantique, l’antimatière est un sujet qui anime de nombreux scientifiques. Car si l’antimatière se comporte comme la matière, comment expliquer qu’on observe que de la matière dans l’Univers ?
C’est à cette question que s'est attelée une équipe pluridisciplinaire, dans le cadre du projet ANR GammaRare, porté par un chercheur CNRS du Laboratoire d'Annecy de physique théorique.
Utilisant la modélisation et l’expérience Large hadron collider beauty (LHCb) du CERN, les scientifiques se sont intéressés à la désintégration ultra-rare d’une particule, le méson Bs. Celle-ci peut avoir lieu lors de la collision des deux faisceaux de protons du LHCb, mais sa détection s’avère très compliquée, au milieu de toutes les données qui sont générées.
De plus, en physique quantique, les particules peuvent suivre plusieurs chemins et être dans différents endroits à la fois, jusqu’à ce qu’on les observe. Car la mesure perturbe l’objet que l’on observe.
Les scientifiques ont utilisé pour ce projet une méthode originale : plutôt que de chercher à détecter la particule qui les intéresse, ils se sont focalisés sur la mesure d’un déséquilibre d’énergie. Une approche qui a fait ses preuves et qui leur a permis de mieux comprendre l’origine de l’antimatière !
Avec la participation de :
- Diego Guadagnoli, chercheur CNRS au Laboratoire d’Annecy de physique théorique (LaPTh - CNRS/USMB)
- Jean-François Marchand, chercheur CNRS au Laboratoire d’Annecy de physique des particules (LAPP – CNRS / USMB)
Production : Kam Production
Coordination de production : Marie Sauget - CNRS Alpes
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Ces recherches ont été financées en tout ou partie, par l’Agence nationale de la recherche (ANR) au titre du projet ANR - GammaRare - AAPG2019. Cette communication est réalisée et financée dans le cadre de l’appel à projet Sciences Avec et Pour la Société - Culture Scientifique Technique et Industrielle pour les projets JCJC et PRC des appels à projets génériques 2018-19 (SAPS-CSTI-JCJC et PRC AAPG 18-19).