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Championne en 180 secondes
C'est donc une Française qui a remporté à Montréal la première finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes ». Noémie Mermet1, 24 ans, doctorante à l’université d’Auvergne, à Clermont-Ferrand, est la grande gagnante de ce concours dans lequel des doctorants doivent résumer en trois minutes leur travail de thèse. Voici comment cette passionnée de vulgarisation scientifique résumait sa participation à ce concours dans le dernier numéro de CNRS Le journal :
« Ce défi m’a permis de faire découvrir l’allodynie au grand public : une maladie peu connue dont la sensation s’apparente au coup de soleil. C’est le fait d’éprouver une douleur à la suite d’une stimulation habituellement indolore, comme une caresse sur la peau. Ce symptôme touche 40 % des Français souffrant de douleur chronique comme la migraine ou l’arthrose. » En étudiant comment s’activent les neurones mis en cause dans ce dysfonctionnement, la chercheuse et ses collègues, dirigés par Radhouane Dallel, espèrent ouvrir une voie thérapeutique efficace contre cette maladie.
Voici la vidéo de sa présentation lors de la finale française du concours :
Doctorante à l’université de Strasbourg et grande gagnante de la finale française, Marie-Charlotte Morin2 a, pour sa part, une nouvelle fois séduit le jury puisqu’elle monte sur la deuxième marche du podium. Celui-ci est complété par Renaud Manuguerra-Gagné, de l’université de Montréal.
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du journal CNRS