La parole religieuse et les théories médicales ont si bien réduit les femmes à des êtres inférieurs qu’à la Révolution, les citoyennes se retrouvent divisées sur l’évolution de leurs droits… Si deux siècles plus tard elles votent et maîtrisent – plus ou moins – leur fertilité, les dissensions au sein des mouvements féministes retardent une véritable égalité avec les hommes. C'est l'analyse des historiennes Yannick Ripa et Françoise Thébaud.