L’extraordinaire baptême de l’air d'un télescope
Le 20 septembre dernier, au Canada, un ballon du Cnes s’est envolé à 39 kilomètres d’altitude, avec un passager inédit : le télescope Pilot, mis au point par les chercheurs de l’Irap et d’autres laboratoires. Pour mesurer certaines longueurs d’onde émises par le cosmos, l’instrument doit en effet être placé au-dessus des couches les plus denses de l’atmosphère. Retour en image sur un vol hors du commun.
De nombreuses informations sur ce projet (actualités, vidéos, explications...) sont disponibles sur ce site de l’Irap.
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Le télescope Pilot mesure la polarisation du rayonnement submillimétrique émis par les poussières de notre galaxie. Les chercheurs espèrent ainsi établir la cartographie la plus précise du champ magnétique de la Voie Lactée. L'appareil a été intégré et testé à Toulouse au sein de l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (Irap, laboratoire CNRS/ Université Toulouse Paul Sabatier).
IRAP / C. Marty
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Entrée du photomètre qui collecte, filtre et analyse la direction de polarisation des photons réfléchis par le miroir primaire.
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Les détecteurs sont maintenus sous vide et refroidis à 0,3 K (-272,85°C) grâce à de l’hélium liquide.
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Une fois assemblé, le télescope est placé dans un conteneur qui va assurer sa protection entre Toulouse et Timmins, au Canada, lieu de l'envol du ballon.
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C’est un ballon stratosphérique de 800 000 m3 qui va permettre d'emporter l’instrument à 39,5 km d’altitude, là où l’atmosphère ne perturbe pas la détection des rayonnements submillimétriques de notre galaxie.
CNES / Emmanuel Grimault
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Le télescope Pilot pèse 1100 kg. C’est l’instrument le plus lourd soulevé par un ballon du CNES.
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Il faut deux ballons pour le décollage. Un ballon auxiliaire pour stabiliser les déplacements de la nacelle près du sol et un deuxième qui assurera le voyage vers la stratosphère. Le premier ballon se dégonfle après le décollage.
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Paramètre essentiel de la mission : la météo. Il faut un vent faible mais établi afin de connaître la trajectoire du ballon. Sans aucune propulsion à bord, le télescope sera à la dérive pendant tout son voyage.
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Il faut plusieurs heures pour remplir le ballon de 800 000 m3 d’hélium.
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Le 20 septembre 2015, vers 21h, l’instrument quitte le sol et entame une ascension de 3 heures. Pendant 20 heures, il va cartographier le disque galactique de la Voie Lactée avant de redescendre sans encombre sur Terre. A la clef de cette mission réussie, des données importantes à exploiter pour les scientifiques.
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du journal CNRS