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Sur la piste des mandrills
07.01.2014, par
Pour la première fois, des mandrills, primates menacés d’extinction, sont étudiés à l’état sauvage. Au cœur de la forêt équatoriale gabonaise, dans le parc de la Lékédi, la chercheuse Marie Charpentier, du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, suit depuis deux ans un groupe d’une centaine d’individus. Objectif : comprendre sa structure sociale.

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Les couleurs rouge vif et bleue sont l’apanage des mâles adultes chez les mandrills. Ces derniers peuvent mesurer jusqu’à 80 centimètres et peser jusqu’à 50 kilogrammes.
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Le noyau dur du groupe de singes est constitué de femelles et de leurs petits. Chez les mandrills, les mâles adultes ne s’intègrent pas au groupe de manière permanente.
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Jour après jour, du lever jusqu’au coucher du soleil, la chercheuse Marie Charpentier et ses assistants, recrutés dans la ville voisine de Bakoumba, observent les singes. Ils sont capables d’en reconnaître 75 à l’œil nu.
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Les mandrills bougent vite. Les perdre dans la forêt dense signifie des heures, voire des jours, pour retrouver leur trace. Mais l’équipe de chercheurs dispose d’une aide précieuse : cette antenne GPS permet de localiser les trois individus du groupe de singes équipés d’un collier émetteur/récepteur à radiofréquence (RFID).
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Des campagnes de capture sont organisées régulièrement par les chercheurs afin de réaliser des bilans de santé complets des mandrills.
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Pour pouvoir capturer les singes, les chercheurs les endorment avec des flèches anesthésiantes soufflées à l’aide d’une sarbacane, opération qui demande une grande habileté.
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Chaque mandrill endormi est pesé et mesuré sous toutes les coutures. Les chercheurs prélèvent également du sang et de l’urine.
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Cet échographe permet de mesurer l’épaisseur des muscles intercostaux des mandrills et de localiser leur vessie afin d’effectuer un prélèvement urinaire.
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Les chercheurs collectent les odeurs des singes à l’aide d’un petit coton frotté sur leur corps. Le but ? Savoir si, dans le groupe, les mandrills qui ont le même père entretiennent des liens privilégiés entre eux en se reconnaissant grâce à leurs odeurs.
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Les canines des mâles mandrills peuvent mesurer jusqu’à 5 centimètres. L’usure de leurs dents varie selon leur régime alimentaire. Ces mammifères omnivores consomment fruits, feuilles, fleurs, graines, insectes et viande prélevée sur des charognes.
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La chercheuse Marie Charpentier équipe chaque nouveau singe capturé d’un collier RFID. Objectif, à terme : enregistrer en continu quels sont les autres membres du groupe de mandrills qui se trouvent à proximité afin de savoir qui fréquente qui.
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Située à quelques kilomètres du parc de la Lékédi, la ville de Bakoumba sert de camp de base aux chercheurs qui y ont installé leur laboratoire de brousse.
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Des matières fécales de mandrills sont ramassées en forêt afin d’en extraire l’ADN et d’établir les liens de parenté entre individus. Leur analyse permet de révéler l’éventuelle présence de parasites intestinaux. L’hormone du stress, le cortisol, y est aussi dosée.
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L’analyse du sang prélevé lors des captures de mandrills sert à détecter les parasites sanguins. L’un des objectifs de l’étude est de mieux comprendre la façon dont les parasites affectent les relations sociales au sein du groupe de singes.
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L’étude sur les mandrills doit durer encore deux ans. Mais la chercheuse Marie Charpentier rêve déjà de faire du parc de la Lékédi une station de recherche permanente.
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