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En Charente, sur les traces des dinosaures
12.09.2018, par
Chaque été, une quarantaine de scientifiques, d’étudiants et de passionnés explorent le chantier de fouilles paléontologiques d’Angeac-Charente. Ce gisement vieux de 140 millions d’années a gagné sa notoriété en livrant les ossements de l’un des plus grands dinosaures au monde. «CNRS le Journal» a participé à la campagne 2018.

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Ouvert en 2009, le chantier de fouilles d’Angeac-Charente est l’un des plus riches d’Europe. 8 000 fossiles de dinosaures, crocodiles, tortues…, ont été découverts dans cette carrière de graves par l’équipe du paléontologue Ronan Allain, auxquels s'ajoutent plusieurs dizaines de milliers de microfossiles.
Laure CAILLOCE

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Cette ulna (cubitus) coincée entre grès et argile appartient à un sauropode. Quatre de ces dinosaures herbivores ont été identifiés à Angeac. Ces animaux mesurant plus de 30 mètres de long figurent parmi les plus grands dinosaures du monde.
Laure CAILLOCE

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Les fouilleurs ont eu la surprise de trouver plusieurs moulages naturels de pieds et de mains de dinosaures : l’empreinte laissée dans la vase par l’animal s’est remplie de sable qui s’est durci au fil du temps pour se transformer en grès. Ici, on distingue bien les cinq doigts de la patte avant d’un sauropode.
Laure CAILLOCE

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Ce petit os noir fiché dans l’argile est un fragment de fémur d’ornithomimosaure. Le site d’Angeac regorge de fossiles de ces dinosaures gros comme des autruches (la queue en plus !). Les 49 spécimens identifiés appartenaient à un troupeau de juvéniles, tous morts au même moment, peut-être surpris par une crue.
Laure CAILLOCE

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Les outils de prédilection des fouilleurs d’Angeac : truelle d’archéologue pour creuser la couche d’argile dans laquelle se trouvent les fossiles, couteau à huître et spatule de dentiste pour gagner en précision ! L’aluminium sert à protéger les fossiles découverts et à les repérer sur le chantier.
Laure CAILLOCE

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Les fossiles collectés sont rapidement lavés et débarrassés de leurs scories : bouts d’argile séchée, etc. Ils feront l’objet d’un traitement plus approfondi au musée d’Angoulême où ils sont conservés.
Laure CAILLOCE

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Il faut attendre que les fossiles sèchent pour pouvoir les trier et distinguer entre fragments d’os, de bois ou encore coprolithes, ces excréments fossilisés qu’on aperçoit ici dans la main de Dominique Augier, le préparateur de fossiles du musée d’Angoulême.
Laure CAILLOCE

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Avant d’être évacués, les gravats extraits du site sont tamisés pour en extraire les microfossiles : dents, écailles de poisson, débris d’os… Pour aider à leur identification, certains sont examinés à la loupe binoculaire. Grâce à ce travail de patience, quinze dents de mammifères d’à peine 1 mm ont été retrouvées sur le site depuis 2009 : elles appartenaient à des espèces pas plus grandes que des musaraignes.
Laure CAILLOCE

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Les fossiles les plus gros – ici, l’ulna (cubitus) tout juste sortie de sa gangue de grès et d’argile – sont nettoyés avant d’être transportés au musée d’Angoulême. Les plus fragiles sont placés dans des coques de plâtre qui les protègeront durant le trajet.
Laure CAILLOCE

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À la fin de la journée, la position de chacun des fossiles est repérée grâce au théodolite, l’instrument des géomètres. De quoi produire une carte complète de ce vaste site de fouilles – une centaine de mètres déjà fouillés - et de mieux comprendre son histoire aussi appelée « taphonomie ».
Laure CAILLOCE
À propos
A lire sur notre site :
France, terre de dinosaures
Dans le Lot, des empreintes de 150 millions d'années
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