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À Rampillon, les pesticides ne passeront pas !
27.06.2014, par
En Seine-et-Marne, des chercheurs mènent un projet original qui permet de réduire drastiquement la pollution aux pesticides et aux nitrates dans les nappes phréatiques. Une expérience à découvrir en photos...

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À Rampillon, en Seine-et-Marne, des chercheurs expérimentent depuis 2012 un système qui permet de dépolluer les eaux grâce à des procédés naturels. Ils ont réussi à faire diminuer la concentration en pesticides de 50 % et celle en nitrates de 30 % !
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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Pour cela, ils ont créé cette « zone tampon humide », une sorte d’étang de 1,5 ha. Celui-ci récupère les eaux du bassin versant d’une superficie de 400 hectares, et donc des champs situés à proximité, afin de les dépolluer des pesticides.
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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Les eaux de ce territoire sont drainées jusqu’à cette zone, où elles vont être dépolluées par l’action des bactéries et du soleil, avant de ressortir pour reprendre leur cours naturel.
Réalisation AQUI’Brie – Illustrations Le Toit à vaches

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Situé à proximité, ce champ cultivé est drainé par des tuyaux enterrés qui permettent l’évacuation des eaux de pluie excédentaires vers la zone tampon.
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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Roseaux, massettes, carex, joncs… Les différentes plantes de la zone tampon humide ont été sélectionnées par les chercheurs pour leur capacité d’adaptation aux variations du niveau de l’eau. Elles vont permettre de fixer les pesticides qui seront dégradés par l’activité des bactéries, de même que certains engrais (dont les nitrates).
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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Après un séjour de quelques heures à quelques jours dans la zone tampon, les eaux dépolluées ressortent par une canalisation. Direction la nappe phréatique de Champigny.
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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À la sortie de la zone tampon, Julien Tournebize, chercheur à Irstea, contrôle les capteurs qui mesurent la température, la conductivité ou encore le taux de nitrates des eaux dépolluées. Des échantillons sont aussi prélevés automatiquement pour quantifier les pesticides présents.
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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Une station météorologique est installée au milieu de la zone tampon humide pour mesurer les concentrations en vapeur d’eau et en CO2. Cédric Chaumont, chercheur à Irstea, en récupère les données.
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON

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Les gouffres de Rampillon, en aval de la zone tampon. Une fois dépolluées, les eaux s’infiltrent naturellement dans la nappe phréatique de Champigny. Cette expérimentation doit être testée jusqu’en 2015 avant d’être étendue à d’autres sites.
CNRS Photothèque/IRSTEA/Cyril FRÉSILLON
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