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Au secours des fresques péruviennes
23.05.2014, par
Au Pérou, des chercheurs français et péruviens étudient les peintures murales des vallées de Pisco et de Lurín, réalisées avant la conquête espagnole. Grâce à des techniques alliant physique et archéologie, ils tentent de préserver cet exceptionnel patrimoine pictural.

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Situé au sud de Lima, le site de Tambo Colorado est daté de l’époque inca (entre la fin du XIVe siècle et la conquête espagnole en 1532). Depuis 2013, il est étudié et protégé dans le cadre du projet de recherche du même nom (ministère des Affaires étrangères/IFEA).
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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Ce site monumental de 12 hectares est coupé par une route qui occasionne de graves dommages et compromet la stabilité des vestiges archéologiques.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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Les peintures murales encore visibles sur le site sont aussi exposées à des phénomènes climatiques qui altèrent leur conservation.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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Afin de procéder à la préservation des structures et des décors, il est nécessaire de réaliser une étude de l’ensemble des mécanismes de dégradation d’origine anthropique et environnementale.
CNRS Photothèque / IFEA / PR Tambo Colorado

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Le diagnostic de conservation débute par un relevé de l’ensemble des structures. Les surfaces sont ensuite reconstituées en 3D par photogrammétrie, une technique de superposition de photographies.
CNRS Photothèque / IFEA / PR Tambo Colorado

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Pour déterminer la nature des pigments utilisés par les artisans peintres, l’archéomètre Véronique Wright et l’archéologue Aldo Watanave effectuent des mesures de fluorescence de rayons X.
CNRS Photothèque / IFEA / PR Tambo Colorado

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Depuis 2008, les peintures du Templo Pintado (900-1533 apr. J.-C.), sur le site de Pachacamac, également au sud de Lima, font aussi l’objet d’un programme de recherche et de conservation (Museo de sitio de Pachacamac/IFEA). D’autant que l’intégrité du site est fortement menacée par une expansion urbaine galopante.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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L’archéologue Gianella Pacheco, spécialisée en conservation de surfaces, calcule la vitesse du vent aux abords des décors muraux du Templo Pintado. Chargé de sable, le vent est en effet le principal facteur de dégradation des peintures.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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Les chercheurs mesurent aussi la température à la surface des décors à l’aide d’un thermomètre infrarouge. Les écarts de température qui peuvent se produire au cours de la journée ou de la nuit sont une autre cause importante de dégradation des peintures.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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Pour compléter les mesures effectuées sur le terrain, les scientifiques prélèvent des échantillons de peinture murale. Ils poursuivront leurs analyses en laboratoire avec d’autres techniques.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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La cristallographe Elvira Zeballos broie finement un échantillon de peinture prélevé sur un site archéologique. Son analyse par diffraction de rayons X donnera des informations sur sa composition minérale.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER

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Grâce à ces travaux, des actions pour limiter la détérioration des peintures murales ont pu être mises en place. Avec l’aide de la communauté locale, une reproduction de la façade nord du Templo Pintado a également été réalisée afin de protéger la façade d’origine et d’offrir une meilleure lecture de ces décors antiques.
CNRS Photothèque / IFEA / Céline ANAYA-GAUTIER
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