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Quand le laser révèle le passé
27.01.2014, par
Des chercheurs ont étudié des pièces de musée, des peintures rupestres ou encore des vitraux grâce à la spectroscopie Raman. Cette technique utilise un rayon laser pour analyser les objets patrimoniaux et les œuvres d’art sans les détériorer.

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Au musée Cernuschi, les scientifiques du laboratoire Monaris (ex-Ladir) ont notamment étudié le grand Bouddha Amida en bronze, provenant du Japon et datant du XVIIe-XVIIIe siècle.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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L’analyse par spectroscopie Raman de la patine et des traces de corrosion du piédestal en fleur de lotus a permis d’en savoir plus sur l’état de conservation et les techniques d’élaboration de cet objet.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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Des grues en bronze datant du milieu du XVIIIe au début du XIXe siècle et provenant d’un jardin japonais ont aussi été analysées.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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Les chercheurs Philippe Colomban et Aurélie Tournié observent les données recueillies sur la patine et les traces de corrosion de ces grues.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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Après les statues du musée Cernuschi, nos deux chercheurs se sont ensuite penchés sur les vitraux de la Sainte-Chapelle, datant du XIIIe siècle, sur l’île de la Cité, à Paris.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. LEBEDINSKY

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L’équipe discute du choix des zones à analyser sur les vitraux de la Sainte-Chapelle.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. LEBEDINSKY

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La composition des verres est analysée grâce au spectromètre Raman afin d’identifier les pièces qui ont été remplacées ou restaurées au cours du XIXe siècle sur des vitraux datant du Moyen Âge.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. LEBEDINSKY

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Les vitraux de la rosace datant du XVe siècle sont analysés grâce au spectromètre Raman, placé cette fois à l’extérieur. Celui-ci diffuse le rayon laser (point vert) à l’intérieur de la chapelle.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. LEBEDINSKY

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Autre lieu passé au laser, le musée du quai Branly, où les scientifiques ont étudié quelques pièces nouvellement acquises ou devant être présentées au public.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. LEBEDINSKY

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Les perles de verre de cette coiffe ont été analysées par spectroscopie Raman. Celle-ci orne une cape Tupinamba provenant du Brésil et datant du XVIe siècle.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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L’analyse de ces perles va permettre de savoir quand et comment elles ont été élaborées et si elles ont été ou non rajoutées après la fabrication de la cape.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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Cette cape brésilienne a été fabriquée à partir de plumes, de coton et de fibres végétales.
CNRS PHOTOTHÈQUE/C. FRÉSILLON

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Les montagnes uKhahlamba-Drakensberg du parc national de Giant’s Castle, en Afrique du Sud, abritent de nombreuses peintures rupestres du peuple San, vieilles de 100 à 3 000 ans.
CNRS PHOTOTHÈQUE/L. RONAT

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Le spectromètre Raman portable permet de déterminer l'état de conservation et la composition des pigments de ces peintures San.
CNRS PHOTOTHÈQUE/L. RONAT

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Cette tête de mesure du spectromètre Raman focalise le rayon laser sur une peinture San représentant un lion en train de sauter. Ce rayon laser est sans danger pour les œuvres analysées.
CNRS PHOTOTHÈQUE/L. RONAT

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Vue du lion en gros plan. Grâce à leurs analyses au spectromètre Raman, les archéologues espèrent mieux comprendre la création et la symbolique de ces sujets peints.
CNRS PHOTOTHÈQUE/L. RONAT
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