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Les globicéphales ont-ils du nez ?
08.08.2017, par
Comme toutes les espèces de dauphins, les globicéphales ont un sens acoustique très développé. Mais qu’en est-il de leur sens du goût et de l’odorat ? Perçoivent-ils les odeurs, les saveurs ? Quels organes sont impliqués ? À bord de l’Else, le bateau de l’Asociación de Naturalistas del Sureste (ANSE), une équipe de chercheurs du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe) est allée à la rencontre des globicéphales en mer Méditerranée, au large de Carthagène, pour tenter de répondre à ces questions.

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Jusqu'ici, l'organisation particulière du nez (évent) des globicéphales laissait penser qu'ils avaient perdu le sens de l'olfaction au cours de leur évolution. Mais de récentes observations montrent qu'ils répondraient en fait à des stimuli chimiques. Ils auraient développé un système olfactif original par rapport aux autres mammifères.
Cyril FRESILLON/CEFE/CNRS Photothèque

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La météo et l'état de la mer peuvent rendre les globicéphales difficilement repérables, d'autant qu'ils évoluent en eaux profondes pour trouver leur nourriture. Ils peuvent plonger en apnée plusieurs minutes, jusqu'à 1 000 mètres de profondeur.
Cyril FRESILLON/CEFE/CNRS Photothèque

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Une fois les cétacés repérés, des expériences olfactives sont menées pour observer leurs comportements en réponse à certaines odeurs, ici l'odeur du diméthylsulfure (DMS) diffusée grâce à une bouée. Sous la planche, des caméras sous-marines et un hydrophone enregistrent leurs attitudes.
Cyril FRESILLON/CEFE/CNRS Photothèque

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Parce qu'elle est habituellement associée à des zones riches en nourriture, cette odeur diffusée dans l'air pourrait les attirer. Elle serait perçue par les globicéphales lorsqu'ils viennent respirer à la surface, grâce à des récepteurs olfactifs situés au niveau de l'évent.
CEFE/CNRS Photothèque

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Un autre test avec l'hydrolysat de calmar, leur nourriture favorite. L'odeur de cette poudre se diffuse à la fois dans l'eau et dans l'air. Pour la percevoir, les globicéphales utiliseraient leur sens du goût, impliquant des papilles gustatives.
Cyril FRESILLON/CEFE/CNRS Photothèque

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Pendant les expériences, un drone survole le dispositif en stationnaire et le photographie toutes les deux secondes. Les chercheurs estimeront ainsi, dans un rayon de 500 mètres, la distance des individus par rapport à la zone de test, leur nombre, leur orientation, leurs trajectoires et leurs comportements.
Cyril FRESILLON/CEFE/CNRS Photothèque

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Grâce aux données recueillies, les chercheurs espèrent à terme identifier des substances répulsives pour les cétacés et ainsi mieux les protéger. Ces substances permettraient par exemple de les tenir éloignés de certains endroits dangereux comme les zones de pêche, de trafic maritime intense, les ports, etc.
Cyril FRESILLON/CEFE/CNRS Photothèque

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Cette photo a été prise par le drone. Grâce aux milliers d'images aériennes et sous-marines produites au cours de cette mission, les chercheurs vont pouvoir analyser les comportements des globicéphales en réponse aux différents stimuli testés.
Bertrand BOUCHARD/CEFE/CNRS Photothèque
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