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Une année en Antarctique
21.04.2016, par
Neige, atmosphère, conditions météorologiques… L’Antarctique représente un fabuleux laboratoire à ciel ouvert pour l’analyse des paramètres climatiques. Roxanne Jacob les a passés au crible pendant sa toute première mission sur place, qui aura duré un peu plus d'un an. Notre photographe a suivi les premières semaines de cette expérience hors du commun.
Roxanne Jacob était en mission pour le compte de l'Institut polaire IPEV (Institut Paul Emile Victor) et intervenait sur les programmes des chercheurs du LGGE (Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement)

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Lorsque Roxanne Jacob arrive sur la base Concordia, en plein été austral (qui dure de novembre à février), environ 80 personnes travaillent sur place. Puis ceux qui, comme elle, ont choisi d'y passer aussi l'hiver s'y retrouveront en comité restreint.
Pascal ROBERT / OTELo / CNRS Photothèque

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Seule une dizaine de personnes, assurant à la fois les aspects scientifiques et logistiques, auront le privilège de connaître l'isolement de l'hiver austral, la splendeur du paysage désertique et les couleurs du ciel.
Pascal ROBERT / OTELo / CNRS Photothèque

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Pendant cette période, Roxanne sera seule responsable des dispositifs de six projets de glaciologie et de chimie de l'atmosphère. Les chercheurs et son prédécesseur profitent de l'été pour lui passer le relais.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Au programme chaque semaine : contrôle et entretien du matériel, récupération des données des instruments, prélèvement et analyse des échantillons…
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Chaque mois, elle creuse un trou de 50 à 80 cm de profondeur dans ce puits de neige pour y réaliser des prélèvements. Cette activité nécessite de passer beaucoup de temps dehors alors que les températures peuvent parfois atteindre -80 °C.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Dans son laboratoire, au sein de la base Concordia, Roxanne analyse les différents échantillons prélevés. Ici, la pesée des échantillons est un paramètre de suivi des propriétés physiques de la neige du manteau superficiel.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Roxanne se rend fréquemment au laboratoire de chimie atmosphérique, à 800 m de la base Concordia. La plupart des déplacements s’effectuent à pied pour éviter notamment de "contaminer" les zones de prélèvement.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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A chacune de ses sorties, elle reste en contact radio permanent avec la base Concordia en cas de problème. Elle utilise parfois la motoneige pour transporter du matériel.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Pour des questions de sécurité, Roxanne ne pourra pas se rendre à plus de 2 km de la base pendant l'hiver. Certains dispositifs, comme ces balises de suivi de l'accumulation de neige, ne seront donc plus accessibles.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Pour garantir la fiabilité des mesures, il faut s'assurer régulièrement du bon fonctionnement des appareils. Chaque semaine, Roxanne déneige donc les instruments météorologiques de la Tour Américaine de 45m de haut.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Elle remplace aussi les filtres de collecte des aérosols présents dans l’air. Leur analyse permet de déterminer leur origine et leur influence sur la composition de l'atmosphère.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Pendant l'hiver, Roxanne transmettra aux chercheurs du LGGE un rapport hebdomadaire détaillé de ses activités ainsi que les derniers résultats. Une façon de garder le contact avec le monde extérieur !
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque

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Après 14 mois de solitude glacée, Roxanne est désormais de retour en France. Elle a passé le relais à son successeur pour assurer la continuité des mesures. Elle pense déjà au prochain été qu'elle pourrait passer en Antarctique. Affaire à suivre… !
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Photothèque
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