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Un glacier antarctique sous surveillance
08.06.2015, par
La fonte des glaciers antarctiques pourrait faire monter le niveau de la mer de près d’un mètre d’ici à la fin du siècle. Le glacier de l’Astrolabe, situé dans le sud-est du continent, fait l’objet d’une surveillance continue depuis quatre ans grâce à un réseau de balises GPS qui mesure la vitesse de son écoulement vers l’océan.

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Un réseau de neuf balises GPS a été mis en place sur le glacier de l’Astrolabe. Réparties sur 10 km² de façon régulière, elles subissent les rigueurs de l’hiver antarctique et ses vents violents.
NASA

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Les mouvements du glacier sont enregistrés en continu depuis quatre ans pour mieux comprendre les phénomènes physiques liés à son déplacement.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Images

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À certains endroits, l’Astrolabe se déplace jusqu’à 600 mètres par an et avec lui le réseau de balises. L’évolution des positions GPS de chaque balise en fonction du temps permet de déterminer la vitesse d’écoulement.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Images

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Chaque été austral, les glaciologues parcourent l’Astrolabe pour repositionner et remettre en état ce réseau de balises.
Thibaut VERGOZ/ IPEV / LGGE / CNRS Images

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Le plus souvent, ils sont déposés et récupérés sur le glacier par un hélicoptère. Ils accèdent ainsi plus facilement au glacier et peuvent transporter davantage de matériel.
Thibaut VERGOZ/ IPEV / LGGE / CNRS Images

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En s’écoulant vers l’océan, l’Astrolabe épouse le relief sous-jacent, ce qui déforme intensément la glace qui forme d’immenses crevasses.
Bruno JOURDAIN / IPEV / CNRS Images

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Ces crevasses peuvent atteindre jusqu’à plus de 40 mètres de profondeur. Elles compliquent l’accès des chercheurs aux balises GPS.
Emmanuel LE MEUR/ LGGE / CNRS Images

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Des trous sont forés dans la glace pour réinstaller les mâts supportant les structures de chaque station GPS. Chacune représente entre 300 et 400 kilogrammes de matériel.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Images

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Des haubans maintiennent les mâts qui devront résister au prochain hiver austral. Ici, le chercheur attache solidement les panneaux solaires indispensables à l’autonomie énergétique des stations GPS.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Images

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Les données enregistrées et stockées par chaque balise sont récupérées chaque année grâce à un ordinateur de terrain. Le récepteur GPS est également reparamétré pour l’acquisition des données de l’année à venir.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Images

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Il faudra attendre encore une dizaine d’années pour dégager une tendance générale d’évolution. Les chercheurs tentent en particulier de savoir si l’écoulement du glacier s’accélère.
Thibaut VERGOZ / IPEV / LGGE / CNRS Images

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Une accélération de l’écoulement aurait pour conséquence d’accroître la quantité de glace déversée dans la mer. Les autres glaciers de la région suivant a priori les mêmes tendances, ce phénomène pourrait contribuer à l’élévation du niveau de la mer.
IPEV