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Gyptis, le bateau cousu main
Gyptis, réplique d’une barque antique de pêche, est prête à reprendre la mer après un hiver passé au sec. Flash-back sur sa fabrication, sans clou ni vis, grâce à des spécialistes en archéologie expérimentale qui ont reproduit les gestes et le savoir-faire des charpentiers grecs de l’époque.
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Lire aussi:
Le Gyptis. Reconstruction d'un navire antique : Notes photographiques, Marseille (1993-2015).
Patrice Pomey , Pierre Poveda , Loïc Damelet , Christine Durand et Philippe Groscaux
CNRS Editions
144 pages
Paru le 20 août 2015

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Le bateau Gyptis a été mis à l’eau pour la première fois en octobre 2013 dans le Vieux-Port de Marseille. Chercheurs, charpentiers, étudiants, retraités et associations ont tour à tour contribué à ce projet qui a nécessité vingt ans de recherche et 8 000 heures de travail.
Photothèque CCJ/Christine DURAND

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L’histoire commence avec cette épave de navire grec datant du VIe siècle avant J.-C. Extraordinairement bien conservée, elle a été découverte en 1993 lors des fouilles archéologiques de la place Jules-Verne, à Marseille, dans le port antique de Massalia.
Photothèque CCJ/Philippe FOLIOT

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En 1995, une maquette de restitution de l’épave a été fabriquée par l’équipe d’archéologie navale du Centre Camille-Jullian. Elle reconstitue le bateau à l’échelle 1/10e, soit environ 1 mètre de longueur.
Photothèque CCJ/Philippe FOLIOT

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Les chercheurs se sont ensuite attaqués à la réplique en taille réelle du bateau. Des chênes et des pins d’Alep, destinés à la charpente du navire, ont été sélectionnés en 2010 dans les forêts de Cadarache et de Gémenos.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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Les billes de chêne et de pin d’Alep ont été découpées aux dimensions requises à la Scierie haut-alpine en 2010. Les pièces ont ensuite été stockées à l’air, puis séchées à l’étuve pour leur donner la courbure souhaitée.
Photothèque CCJ/Christine DURAND

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La construction du bateau a débuté le 23 mars 2013, sous la direction de l’archéologue Patrice Pomey. Les premières pièces de la charpente ont été assemblées dans les ateliers du Chantier naval Borg, à Marseille.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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Est ensuite venue la délicate opération d’ajustage, durant laquelle les bois sont ployés et vrillés après leur passage à l’étuve. Les pièces travaillées ici ont servi pour la coque du navire.
Photothèque CCJ/Philippe GROSCAUX

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La réplique de Gyptis a dévoilé ses courbes lors de l’agencement des premières virures, les planches disposées au fond du bateau.
Photothèque CCJ/Christine DURAND

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Après l'assemblage de la quille et de la charpente axiale, les planches qui constituent la coque du bateau ont été installées et cousues entre elles. Elles sont soutenues par quelques chevilles en bois.
Photothèque CCJ/Christine DURAND

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Avec ses 9,85 m de long et son 1,88 m de large, Gyptis prend vie progressivement et sa forme se dessine peu à peu.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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Pas la moindre vis ni le moindre clou n’ont été nécessaires à l’assemblage du bateau. Seules des coutures et des ligatures ont été utilisées, selon des techniques réinventées grâce aux vestiges archéologiques.
Photothèque CCJ/Christine DURAND

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Reproduisant les gestes ancestraux, les différents participants au projet auront réalisé pas moins de 5 kilomètres de ligatures avec du fil de lin et posé 1 000 chevilles en bois pour la construction du bateau.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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Avant sa mise à l’eau, la coque a été recouverte à l’extérieur et à l'intérieur par une couche de cire d’abeille et de poix. Ces deux matériaux garantissent l’étanchéité du bateau.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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S’inspirant d’une légende grecque, le bateau a été baptisé Gyptis, du nom de la fille du roi Nannus, qui choisit Prôtis pour mari. Ce dernier reçut de son beau-père un territoire sur lequel il fonda la cité de Massalia.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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La fabrication du gréement a achevé l’étape de construction et de restitution des gestes des charpentiers grecs antiques. Les pièces du gréement, en bois pour la plupart, sont des petits éléments utilisés pour la navigation, en particulier pour le maintien des cordages.
Photothèque CCJ/Philippe GROSCAUX

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Quelques semaines après sa mise à l’eau en octobre 2013, Gyptis a quitté la rade de Marseille et débuté son périple le long des côtes des anciens comptoirs massaliotes pour une nouvelle phase du projet : la navigation.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET

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Grâce à l’habileté et à l’expérience des barreurs, les premiers essais de navigation du bateau dans les calanques de Marseille et de Cassis ont été très prometteurs.
Photothèque CCJ/Loïc DAMELET
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