Vous êtes ici
Un robot archéologue pour explorer les épaves
29.01.2015, par
Dur métier que celui d'explorateur d’épave. Pour remplacer peu à peu l’homme dans ces missions d’archéologie sous-marine, des chercheurs ont développé un prototype de robot-archéologue, Speedy. Il est actuellement testé en rade de Toulon sur l’épave de la Lune, l’un des navires de guerre les plus importants de la flotte de Louis XIV qui a sombré en novembre 1664.

227
Mode diaporama
Un des plus grands défis de l’archéologie robotique : pouvoir manipuler des objets fragiles sans les casser. La main à trois doigts dite « à saisie adaptative » s’ajuste à la forme de l’objet qu’elle agrippe sans le casser.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

228
Mode diaporama
Pour imiter la finesse caractéristique des gestes de l’archéologue humain, la main du robot est munie de capteurs de pression. Ils lui permettent de jauger finement l’effort à fournir pour saisir l’objet.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

229
Mode diaporama
La main robotique est actionnée au sec, depuis le poste de commandement scientifique du navire où arrivent les images en direct des caméras embarquées.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

230
Mode diaporama
Le robot sous-marin Speedy est relié au navire par un ombilical qui assure son alimentation électrique et ses échanges d’information avec les chercheurs.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

231
Mode diaporama
La main robotisée peut être remplacée par des griffes, sortes de râteaux qui s’entrecroisent pour prélever des objets difficiles à agripper.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

232
Mode diaporama
Les échantillons sont alors déposés dans une caisse qui sera remontée à la surface – Speedy le robot peut ainsi se remettre au travail sans tarder.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

233
Mode diaporama
L’épave de la Lune gît à 90m de profondeur dans la rade de Toulon. Le navire de guerre de Louis XIV sombra en 1664 emportant avec lui des centaines d’hommes et des dizaines de milliers d’objets.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

234
Mode diaporama
Une fouille archéologique exceptionnelle exige une logistique exceptionnelle. Piloté par le ministère de la culture (DRASSM), le projet Corsaire Concept mobilise archéologues, roboticiens, marins, spécialistes de l’imagerie 3D et bien d’autres collaborateurs passionnés.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

235
Mode diaporama
Sur le bateau, les objets sont traités promptement – leur séjour de plusieurs siècles dans l’eau salée les rend particulièrement fragiles.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

236
Mode diaporama
Les milliers d’objets ensevelis avec la Lune représentent autant de témoins de la vie maritime, militaire et technique du XVIIe siècle. Cette bouteille vernissée vert et jaune proviendrait d’ateliers de Saint-Zacharie (à l’Est de Marseille).
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations

237
Mode diaporama
L’équipe de Corsaire Concept expérimente également un prototype de laser 3D capable de scanner un objet sous l’eau. L’idée serait, à terme, de pouvoir rapidement scanner et modéliser un site sous-marin d’intérêt.
Teddy Séguin/ Frédéric Osada/ DRASSM/ Images Explorations
Voir aussi
Sociétés
Vidéo
09/04/2025
Blog
04/04/2025
Blog
23/03/2025
Blog
20/03/2025
Blog
05/03/2025
Robotique
Vidéo
21/02/2025
Vidéo
03/02/2023
Article
06/01/2023
Article
28/09/2022
Article
04/08/2022
Archéologie
Blog
12/12/2024
Blog
31/08/2024
Blog
25/07/2024
Dossier
22/03/2024
Blog
23/02/2024